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Les meilleures destinations camping en Bourgogne
Une terre préservée pour campeurs en quête de silence
Il existe en Bourgogne un massif discret, boisé, traversé de ruisseaux frais et habité d’une quiétude rare. Le Morvan, perché au cœur de la région, abrite une nature dense, authentique et sauvage qui fait le bonheur des campeurs en quête d’espace, de simplicité et de lenteur. Ici, on ne vient pas pour le spectaculaire mais pour l’intime, pour cette sensation de se fondre dans un paysage vivant, changeant, parfois brumeux, toujours accueillant. Le Morvan n’offre pas l’exubérance d’un littoral ou l’éclat d’un sommet alpin, mais une présence calme, enveloppante, régénérante.
Camper dans le Parc naturel régional du Morvan, c’est choisir un mode de vie temporaire où le rythme du monde extérieur ne compte plus. Les journées s’étirent entre forêt et lac, les nuits sont habitées de bruits feutrés, les réveils baignés de lumière filtrée à travers les feuillages. Les campeurs qui choisissent ce territoire savent ce qu’ils viennent y chercher : un retour à l’essentiel. Ici, le luxe n’est pas celui du confort moderne, mais celui de l’ombre d’un hêtre, du clapotis d’une eau claire, de la fraîcheur d’un vent venu de la vallée.
Les campings qui jalonnent le territoire du Morvan sont à l’image de ce décor : discrets, sobres, intégrés. De petites structures à taille humaine, souvent gérées en famille, accueillent les voyageurs sans artifices ni animation tonitruante. Le silence y est une promesse tenue. La nature s’y infiltre jusque dans les allées. On croise un écureuil au petit matin, on entend les grenouilles au crépuscule. La vie ralentit, sans effort.
Le lac des Settons, miroir apaisé de la forêt
Au cœur du Morvan, le lac des Settons s’étire comme une respiration. Ses eaux calmes reflètent les frondaisons serrées qui l’entourent, et ses rives accueillent depuis longtemps ceux qui cherchent à poser leur tente ou leur caravane dans un décor pur. Le lac ne cherche pas à impressionner ; il s’offre avec constance et douceur, comme une évidence.
Autour de lui, les campings s’installent au plus près de l’eau, mais toujours dans le respect du paysage. On vit au bord du lac sans le déranger, dans une relation d’écoute mutuelle. Les campeurs passent leurs journées à flâner sur les sentiers, à lire à l’ombre ou à laisser leurs enfants s’amuser pieds nus dans la boue fraîche. Le soir, la lumière décline lentement, la forêt devient silencieuse, et la surface de l’eau se fige comme une toile.
Le lac des Settons est le cœur battant du Morvan, un lieu de passage et de séjour, de repos et de transition. Il n’appelle pas à l’agitation, mais au ralentissement. Les campings qui l’entourent perpétuent cette philosophie. On y trouve des emplacements simples, bien espacés, parfois à peine délimités. L’essentiel est là : l’espace, la nature, la paix. Chaque nuit passée en bord de lac devient une parenthèse.
Saulieu, porte d’entrée tranquille et attachante
Au nord du massif, Saulieu joue le rôle d’accueil naturel. Petite ville au patrimoine marqué, elle propose une transition douce entre la vie urbaine et l’immersion forestière. Le campeur qui y fait halte trouve un équilibre entre les services utiles et la proximité immédiate avec la nature. Les campings de cette zone, souvent installés en lisière, permettent une pause structurée avant de s’enfoncer plus loin dans le Morvan.
La ville elle-même, avec ses rues pavées, son marché régulier, ses façades solides, dégage une authenticité chaleureuse. On y vient chercher un pain croustillant, un fromage local, quelques produits du terroir, avant de repartir vers les sous-bois. Le passage à Saulieu n’est jamais pressé. Il marque un moment de transition, un seuil symbolique vers un autre monde, plus sauvage et silencieux.
Autour de la commune, les paysages s’ouvrent peu à peu. Les forêts deviennent plus épaisses, les sentiers plus sinueux, les hameaux plus rares. Le camping, dans ce contexte, devient un point de départ. Le vacancier se mue en explorateur, quitte la route principale, suit un chemin de terre jusqu’à une clairière perdue. Le Morvan l’invite à cela : sortir des cartes, oublier l’heure, retrouver l’instinct.
Château-Chinon et les reliefs habités
Plus au sud, Château-Chinon veille sur les hauteurs. Perchée à plus de six cents mètres d’altitude, la ville s’ouvre sur des vallées profondes et des collines boisées. Elle propose une autre lecture du Morvan, plus verticale, plus minérale. Les campings situés dans ses environs bénéficient de vues larges, dégagées, et de couchers de soleil étirés jusqu’à l’horizon.
L’ambiance ici est plus montagnarde, mais toujours enveloppée de ce calme typique du massif. On y croise des promeneurs solitaires, des randonneurs en itinérance, des familles venues chercher la fraîcheur d’altitude. Les emplacements sont souvent entourés de murets, de haies anciennes, de rangées d’arbres. Le cadre impose une forme de lenteur. On s’y adapte en quelques heures, comme si le corps comprenait qu’il devait faire une pause.
Château-Chinon rappelle aussi que le Morvan est un territoire habité, chargé d’histoire et de mémoire. Le camping dans cette zone devient un moment d’ancrage. On écoute les récits des anciens, on partage une tisane sous la véranda, on observe les changements du ciel comme un spectacle. Rien n’est spectaculaire, mais tout est intensément présent.